samedi 6 mars 2021

06.03.21 - au mitan de nulle part

 Voilà

Retour maison

Plein  d’images plein  de souvenirs

Et l’amour qui dure toujours

La joie d’être là, les  sons les odeurs, la lumière aussi

Et les proses de Gaëlle Josse, les clichés aventurés le long de la route et des lectures ramenées glanées  recoupées entre bibliothèque familiale


et abonnement in extremis à AOC, les séminaires de Marielle Macé à l’EHESS, les sourires des enfants et les discussions à tout rompre, bâtons et os, avec des belles-sœurs ou des inconnu-es.

Et les paysages, b***, la vue sur le lac ou les nuages et le ciel si vaste.

Et aussi les pensées pour Joseph Baptiste, les quelques regards vers le monde germano-pratin ou pas du tout, les vers de Baudelaire les images de fbon les mots de Jane sautière et tant de belles minutes à lire, écouter le levant, sourire à un enfant.

Et se souvenir de Marina Tsvetaïeva en lisant sur FB  une chronique d’André Markowitz sur Kari Unksova, voilà.

L’unisson et la grande mélopée, les bribes d’espoir et le grand dés-espoir.

Comme l’au-delà est vaste, comme l’ici est petit !

vendredi 26 février 2021

25.02.21 – 21.43 – j’essaie de me concentrer



Entre les gars qui regardent un manga mon homme qui va se coucher les copines qui sont passées les moments d’émotion les heures de gamberge les doux moments d’amour que dire de cette journée sinon le lever de lune la fierté d’avoir des mômes resplendissants de l’amour qui réverbère la joie et la santé que j’ai mis dans leur cœur dans leurs corps… comme c’est bon.

Et sinon la paix du midi en bord de ria d’Étel là où les vagues commencent à friser sur l’horizon l’écume qui se forme les bouées de chenal qui penchent l’air bleu si bleu le NNE un peu frais les rochers accueillants pour un piquenique improvisé les girls qui goûtent l’eau le couple qui s’aime en silence le cœur avec les mains en voyant passer des grands-parents et leur petite fille en bottes à crabes les délices de cette journée en bord de mer morbihannais merci.

Et toutes les ondes et les beautés du ciel les ressentis magiques et toute la tristesse d’avoir perdu Joseph mais l’enthousiasme d’avoir gagné la force de sentir en moi les mots les phrases et le bien-être des choses qui se mettent en place.

Et le code FB tapé de mémoire, le reggae de FIP dans les oreilles, les souvenirs de Madinina le Saoufé et les heures de jeunesse.

Et l’errance sur les réseaux sociaux, les actus des uns qui paraissent has been aux autres, les nouvelles qu’on attend et celles qu’on ne reçoit pas, les blancs des uns qui sont des silences alors que les sombres périodes des autres sont criantes de réalité.

Quand arrêterons-nous la roue du hamster ?

Quand déciderons-nous que c’est pour de rire, game over, la gratitude reprend la place volée par les bandits – et Cie, coucou Martine Laval – et quand est-ce qu’on vit bordel, quand est-ce qu’on s’aime devant le frigo vide, va chier les factures impayées, nous au  moins on a de l’amour, des enfants rieurs, et qui sait des lendemains qui chantent ?!

Mais non Joseph est mort, j’oubliais, désolée, la ria pour nous seul.es a eu un air de fête aujourd’hui, ç’aurait pu être le premier jour du reste de nos vies délirantes mais non, c’était juste un jour de bonheur, partagé à très peu, mais l’essentiel était là, à manger dans nos sandwichs, l’eau qui monte et les vagues qui irisent le ciel de mille éclats d’embruns, nos cœurs tranquilles, le sable doux et beau sous nos regards enfin apaisés.

Merci

 

 

jeudi 25 février 2021

hommage à Joseph


 

25.02.2021 – au réveil – 6h

Pensées à Joseph – Baptiste donc, celui qui fait entrer dans l’eau régénératrice rédemptrice, matrice de nos paroles, de nos mots.

Une éducation littéraire et sociale à la fois, une urgence de dire et écrire, une faille dans le moule éco-politique de la bien-pensance, une conscience pour les celles-eux qui n’ont que leur cœur pour bagage, quelques lettres et deux-trois chiffres en bandoulière, piètres outils pour affronter les technicités d’une vie que d’aucuns ont voulu âpre et rêche quand elle peut être mélopée antillaise, cantate de Bach ou riff de Jimi Hendrix.

Je convoque Chamoiseau, Harrison (Jim) ou Marc Aurèle, pour trouver la force nichée au fond de mon esprit, pour creuser au fond de mon indicible peine et fouiller dans la fange des non-dits, extirper de la gangue des convenances ou des atermoiements paresseux pour poser haut et fort les phrases de ma confiance en ce jour triste et las : il est l’aube de plus dans la lente avancée de l’humanité vers un lendemain chantant. Comme le fou d’autrefois je veux le croire aisé à parcourir, joyeux dans chacune de ses minutes, confiant dans un ciel radieux ou colérique de tempête, mais vivant, bordel !

Comme en tout moment d’intense émotion, rire, lire ou faire pleurer, les veines en pulsation de mon cerveau ravagé par le savoir et les doutes emmêlés, je cherche encore et toujours à raviver cette flamme, ne pas laisser s’éteindre ce bout de foi qui tremble et vacille au vent mauvais des méchantes sournoiseries, celui qui tangue et serpente au milieu des cahots de cette route mal pavée, mais qui brille le plus souvent et pour longtemps encore des espoirs de tous ceux, des émois de toutes celles, qui en leur pâle ardeur vibrent à savoir aimer, respirer un air neuf, quand le poète parle.

Ce matin nous sommes mil et cent et tant et plus, les ami·es les âmes sœurs, les fantômes du passé et les guides à venir, tous et toutes nous venons déposer ce chagrin, nos larmes et nos peines. Que cette montagne de tristesse, cet immense don de notre amour te porte vers toi-même, te rende en un sourire toute la force insufflée, te donne en répartie les mots à prononcer pour rentrer à ton tour au nirvana des songes, au paradis des anges, de leurs copines les fées, de tous les korrigans qui voudront bien fêter avec toi l’heureux temps où tu n’as plus souci ni peine à partager, mais joie, rires et chansons.

Maladroite je suis, toute petite apprenante entre les lignes que tu as tracées pour nous.

Ceci est un hommage, une ou deux pensées tristes, un murmure de tendresse à celui qui posait, le regard étonné, des touches de lumière dans le gris de nos vies.

C’est une tristesse aussi, une large plaie vivante, que le chant de nos rires saura j’espère guérir.

 Je nous vois ce samedi, pleurer, danser, sourire, en écoutant tes mots, en désirant l’avenir, d’un cœur pur face au pire, dressant nos visages embués des soupirs de l’amour trop grand pour le laisser partir, qui nous porte et nous hisse pour te dire au revoir.

Idées poétiques, larmes de chagrin mêlé de fatigue, le cœur rincé par l’émotion immense, au matin de ce nouveau chemin. Merci de me donner vie, Joseph, Baptiste donc, merci pour cette grâce déposée un beau jour de 2019, deux ans à peine. Une éternité s’ouvre à moi pour en savourer les parfums, me souvenir de chaque partage, en goûter la mémoire et tisser de ces fils de soie pure la chatoyante étoffe symbole de notre belle équipée vers le meilleur.

 Le vent porte le goéland qui veillait à la fenêtre d’où tu nous as soufflé tes derniers mots, je veux te croire glissant comme lui sur l’azur – ton regard est en nous tout pareil.

 

 

 

mercredi 24 février 2021

Au revoir Joseph

Peut être une image en noir et blanc de une personne ou plus et barbe

Tu as été plus qu'un prof, de toi j'ai appris mieux qu'avec un maître

des fenêtres ouvertes vers un peut-être, des portes entre-baillées sur le meilleur, de moi-même, des autres, du monde, tu m'en as montré des dizaines. Elles ornent maintenant la si belle maison construite depuis ces jours de 2019 où j'ai eu la chance de t'entendre, en janvier sur France Culture, puis celui où je t'ai enfin rencontré, en juin pendant le Salon Livr'e Vannes, ou encore celui où je t'ai revu, en août quand tu dédicaçais tes "Feuillets d'usine"  à la Maison de la Presse de La Trinité... et toutes les autres lignes qu'il m'a été donné de lire grâce à toi ; le dernier acquis ce matin chez Michel le libraire de Locmariaquer : "Pensées pour moi-même" de Marc Aurèle. 

je pourrais t'écrire jusqu'à la fin du jour, je vais laisser Christian Bobin m'aider un peu. Puisque tu es parti cette nuit, voilà : 

"Dimanche 23 février

Rosa Luxembourg, révolutionnaire, dans une de ses lettres écrites en prison, quelques mois avant de mourir assassinée par ses geôliers, en 1919 : "La Vie chante aussi dans le sable qui crisse sous les pas lents et lourds de la sentinelle quand on sait l'écouter."

 Lundi 24 février

La littérature éternelle [...] leur a permis d'habiter la terre sans y mourir de froid. [...] La littérature éternelle a dû venir ainsi : quelqu'un se penche sur quelqu'un qui est souffrant, commence à raconter la grande légende des aubes, le tourbillon des fins, le carnaval des dieux, et par cette voix qui invente, un peu de clair arrive dans le noir. [...] L'écriture est la sœur cadette de la parole. [...] Merveilleuse la croyance autour de laquelle elle sécrète ses histoires, comme le lierre autour de son arbre : tant que quelqu'un nous parle, mourir est impossible."

Que Rosa, Karl, Luis et les autres te fassent bon accueil, je n'en doute pas. 

quel douloureux moment que celui où je ne veux pas mettre de point ...

tendres pensées à Krystel et Pok Pok,

So long Joseph, je reprends donc ce blog, en mémoire de toi...


lundi 2 novembre 2020

02.11.2020 - Hommage à Samuel Paty

 Avec le requiem de Mozart entre les oreilles -https://www.youtube.com/watch?v=Dp2SJN4UiE4

Viendront Fauré et peut-être d’autres, si le temps, ma discothèque, les pérégrinations sur le web et l’envie m’en donnent le choix.

Gorge bloquée et respiration hésitante, fourmis dans les mains autant que dans le cerveau.

« Exaudi orationem meam » - écoutez ma prière !

Envie de peindre mais je ne sais pas, faire un collage mais où trouver le temps de rassembler les matériaux, je n’ai que des tas de magazines et de la colle et des ciseaux mais …

Écrire. Ce sera le mieux, ça je sais faire, j’ai les outils et tant de kilomètres de scribouillages et dactylo derrière moi. Et cette immense tristesse de ne savoir que faire de ces compétences, ce talent disent certain·es, si ce n’est griffonner encore et toujours et n’en rien montrer ou à si peu de personnes, toujours les mêmes, celles qui approuvent, ressentent, pleurent ou rient sur les mêmes sujets que moi selon les aléas de l’air du temps, de la lune ou des saisons.

Mais cette certitude ce matin que oui c’est ce que j’ai de mieux à faire, écrire. Écrire pour dire, pour ne pas pleurer à l’intérieur, pour exprimer cette douleur ces sourires enfouis sous des tonnes de cafard, cette enclume qu’on aimerait soulever une fois pour toutes de nos esprits et nos cœurs concassés, … « Dies irae, dies illa solvet, saeclum in favilla » - Jour de colère que ce jour-là, qui réduira en cendres le monde…

et voilà, c’est reparti, le piège se referme. Tout va trop vite ou trop légèrement, je voudrais le temps de la profondeur, l’espace du rêve et toute l’harmonie que la Terre peut offrir. Au lieu de ça je regarde les feuillages peinant sous les bourrasques, leurs tendres tentatives d’automne aux embellies flamboyantes furieusement balayées par le Suroît sauvage.

Et pourtant la douceur peut venir, elle est présente à chaque instant, dans les notes et les chants qui transpercent ma mélancolie, l’accompagnant de mille envolées subtiles vers un ailleurs apaisé… « Tuba mirum spargens sonum per sepulcra regionum coget omnes ante thronum » - La trompette, jetant ses notes stupéfiantes parmi les tombeaux, assemblera tous les hommes devant le trône...

 Manquent à mon âme meurtrie la faculté d’écouter mon cœur, l’aptitude à laisser la musique vibrer en moi, le lâcher prise pour m’élever sereinement et entrer dans la dimension de l’apaisement… « oro supplex et acclinis, cor contritum quasi cinis, gere curam mei finis » - je prie suppliant et prosterné, le cœur broyé comme cendre, prenez soin de ma destinée.

Tout doucement je sens le chemin s’ouvrir, un pâle rayon s’insinue entre les nuages, pourtant toujours caracolant d’Ouest en Est maintenant. Leur horde échevelée fuit-elle un champ de bataille plus amer encore, ou tache-t-elle seulement de rattraper le reste de la troupe partie assaillir d’autres cœurs, en d’autres contrées ?

À l’offertoire enfin je comprends quel pas de côté faire pour accueillir d’autres émotions, d’autres pensées… « Tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus » - recevez [nos prières] pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd’hui…  La route est toujours aussi longue et chaotique mais l’horizon semble plus large au lointain. Prenant l’alternance des averses et des ciels plus dégagés pour modèle, je dois trouver en moi, au milieu des ramures, dans les mille et une brindilles du pré ou dans les courbes du ruisseau en contrebas, les allié·es de ma résilience, les signes et les guides fléchant le sentier vers un meilleur certain.

Enfin, « Lux aeterna luceat eis » – que la lumière éternelle luise pour eux […], quelle étrange, magique, merveilleuse élévation en compagnie des violons, chœurs… « Cum sanctis tuis in aeternam », oui, avec toutes les âmes, les cœurs et les esprits qui nous accompagnent en silence pour l’éternité, ouvrons-nous maintenant …

Merci Wolfgang Amadeus Mozart, du lointain tu nous tends la main.

RIP Samuel Paty

 

vendredi 2 octobre 2020

1er au 2 octobre 2020 - nuit d'Alex

 https://meteovoile.wordpress.com/2020/10/02/2020-10-02-depression-alex-un-phenomene-court-mais-violent/?fbclid=IwAR3JurXJwhf5YQ-pUbGojYDUXoHlanw2pOTYwM8QUEFFHpg3QotjqTGbpoY

et aussi :

01.10.2020 - 20h30 = 1000 hPa

21h30 – premières bourrasques

22h16 – ça monte

22h58 – premier coup de boutoir contre la toiture

23h14 – le vent pousse contre les murs + à coups

23h32 – Toc toc ça se précise à l’angle de la maison, ça doit encore être Sud car pas trop fort (on est planqués par la maison du voisin)

23h44 – une planche de la façade brinquebale par instants, selon l’angle ou la force des bourrasques

23h51 – plus rien. Pas un bruit. L’œil ??? je scrute les arbres par le velux ouvert, quelques bruissements tranquilles.

00h12 – toujours calme plat, silence. J’ai refermé la fenêtre. Vais-je me coucher ? ils sont où les 80 kn ? pas que ça serait chouette, en fait tant mieux si les modèles se sont plantés… mais c’est trop bizarre.

0h36 – ça repart doucement. En contact avec Delphine S. à La Trinité on a eu ce même ressenti « œil du cyclone ?»…

976 hPa : perdu 24 hPa en 4 h quand même !

00h44 – rebelote comme des vagues. Les gens sur FB !!! y en a qui n’ont rien comme ici tout à l’heure et qui font les blasés, d’autres qui voient passer la poubelle du voisin – et une : « ma voiture 😨😨 !! »

0h46 – ça monte, les planches et ardoises vibrent…

0h50 - ça y est c’est parti.

0h54 – merde la maison vient de bouger en entier. Coupure jus. Descente à la cuisine les arbres tanguent, trop peur qu’ils tombent sur le toit. Est-ce que je réveille les gamins pour les mettre à dormir dans le salon ? bruits de branches sur la terrasse, sur les murs. Éclairs, ça pue.

1h05 – Oliv vient aux nouvelles. Le jardin est noyé sous la pluie à l’horizontale. Les arbres gémissent.

1h16 – me fait chauffer un kfé, heureusement qu’on a le gaz - Alternance de gouttes de pluie, rafales, vrombissements. Essayé de regarder FB sur Iphone : 3G ça passe pas bien – 20% de batterie en 1h, faut que j’économise.

1h21 – à la table de la cuisine, éclairage 3 bougies, tasse de kfé fumant, je regarde l’heure de temps à autre sur le tel, au fur et à mesure que les rafales s’espacent ou se rapprochent.

Qu’est-ce qu’on fait si un arbre tombe, dans quel état on trouvera le jardin – le monde ? – demain à la lueur d’un soleil sûrement blafard ? ou pas du tout, comme toujours il faudra pousser la roue, tout n’est que vanité, incertitude ou colère, selon l’angle de vue, l’âge de la crémière ou le degré de compassion du voisin…

On croirait le vent moins fort que la pluie mais soudain il nous rappelle « c’est qui le patron »… éole, velin, wind ou ???... il est là, c’est sûr, quel qu’en soit le nom, et malmène avec la pluie les arbres, les champs et toutes les aspérités que l’homme a pu dresser sur la terre.

2h22 – après surf sur pages FB du préfet + quelques ami-es concerné-es, retour au calme du papier crayon à la bougie. Dehors, ça hésite encore entre calme plat et bruine ou averse drue et ébouriffage des branches restées entières.

Je vais tenter un repli bienfaiteur sous la couette, en espérant que le courant reviendra pendant mon sommeil. Déprogrammer le réveil de sept heures puisque les écoles seront fermées jusqu’à lundi. Oublier qu’on a bu trop de café ces dernières heures. Essayer de penser à autre chose qu’à la fin du monde = un arbre qui tombe sur les voitures ou pire sur la maison.

Bonne nuit… 2h27 – 976 hPa

Et après, en me couchant, je réalise qu’un (des ?) arbre est tombé entre travers du champ du voisin. Les chevaux sont énervés, piétinent les branchages sous la lune qui joue avec les nuages. Y a-t-il quelqu’un en dessous ?? bruits de sabots et branches écrasées… la jument et son poulain du printemps caracolent dans tous les sens sur le pré gorgé d’eau.

3h30 – je suis encore éveillée.

5h15 – j’entends Oliv essayer de remettre l’élec, je me lève – frissons sur le carrelage froid. Je mets de l’eau à chauffer pour son petit dej (merci le gaz) mais pas le courage de rester ; je me recouche pour une série de rêves cauchemardesques, fuite ou tentatives de sauver le monde ?

7h – mon réveil pas éteint, grrrr !! plus tard, bruits dans la maison, les enfants, Oliv ?

8h30 – le chauffage se remet en route, j’entends les kids et Oliv qui repart bosser.

8h44 – premiers constats des dégats : branches d’arbre plein le champ, comme pelées des troncs sur plusieurs mètres. Quelques photos et SMS plus tard, en larmes au téléphone avec Papa, je réalise le stress de la nuit passée.

9h30, je sors saluer les braves arbres qui ont vaillamment résisté, prendre quelques photos de plus près dans le soleil lumineux et l’air fraîchement lavé.

Matinée à recenser les arbres tombés, routes coupées un peu partout, etc…