dimanche 30 août 2009

ouf, il était temps !

Bon, ça va, j'avais promis "pour la rentrée", on en est encore à J-4, j'ai eu chaud mais je suis là !

Pourtant c'est pas faute d'y avoir pensé, à peu près tous les jours d'ailleurs, depuis le dernier post... mais voilà, c'était le mois d'août, délicieusement occupé de farniente et autres jours de solitude bien appréciée après le mois de glandouille avec mes chers ados qui ne demandaient pas mieux que de solliciter mes capacités de taxi-hôtelière-restauratrice-lavandière, j'en passe et des activités moins passionnantes...

j'ai donc profité de ces douces heures pour avaler quelques centaines de pages de Boulgakov, Nancy Huston, Eugène Sue, sans compter des BD de Loisel, Tardi ou Manu Larcenet,... et j'en oublie.

entre-temps, Pimprenelle m'a pas mal sollicitée et même un peu fatiguée, les grosses chaleurs du 15 août m'ont même empêchée de l'emmener faire un tour chez ses grands-parents montagnards... maintenant il faudra qu'ils attendent sa venue pour la rencontrer - cette fois en vrai et non plus par mon gros ventre interposé !

alors maintenant c'est le temps des rangements, des piles de linge à trier-repasser-donner-recycler, des confitures de mûres et autres conserves de courgettes et haricots verts... en attendant de profiter enfin de la côte désertée des touristes et hordes d'enfants échevelés, la plage rien qu'à nous autres mamans au foyer, on va pouvoir se faire des vraies journées de baignade-papote au doux soleil de l'été indien... mmmh, ça c'est la vraie récompense d'un été à moitié beau mais qu'on a su occuper vaillamment avec nos marmailles !!!

Comme quoi il y a quand même une justice pour celles qui ne peuvent pas "partir en vacances" parce qu'elles n'ont pas amassé dans l'année de quoi payer le ferry ou l'avion à leur tribu et la location qui va bien au bout du trajet... pour toutes celles qui ont continué sur un rythme assez lancinant des préparations de repas-courses-rangements-ménage-lessives, dans le même cadre que tous les autres jours et mois de l'année...

Bon d'accord j'ai bien conscience que cette justice est assez partielle quand même puisqu'elle s'applique uniquement à nous autres habitantes de contrées rurales et/ou balnéaires... ça m'empêche pas de savourer, j'expierai ce privilège coupable dans une autre vie, promis.

voilà, sinon je suis toujours aussi écoeurée de l'avalanche de connerie consumériste qu'on continue à nous infliger alors que la crise est là et qu'on devrait essayer de se faire à l'idée de la décroissance, les VPCistes et autres organismes de consommation de masse harcèlent déjà mon enfant à venir d'offres hallucinantes d'hypocrisie démagogue... on dirait presque des politiciens !!!

Bon sinon je ne râle pas trop, la vie est quand même douce dans notre petit coin de Bretagne, 'faut juste pas s'énerver et préserver son cocon et toute l'énergie qui nous sera bien utile cet hiver !

En attendant le doux temps de l'allaitement au coin du feu, je vous souhaite une bonne rentrée à tous et toutes, courage et n'oubliez pas de ne rien lâcher.

vendredi 31 juillet 2009

hello avant la fin du mois

Coucou bonjour, c'est tout juste mais j'y arrive quand même, malgré le manque d'inspiration, d'envie ou de courage qui m'accablent alternativement depuis plusieurs semaines et m'empêchent de mener à bien ma mission épistolaire.

Une petite réplique au très bon billet et un autre commentaire sur le dernier post politique de ma blogueuse préférée, c'est tout ce que j'oserai vous proposer ce mois-ci ... mais vous pouvez aussi aller voir pour savoir ce qui me préoccupe le plus ces temps-ci.

merci d'être passés, bon été à vous et à un de ces jours - au plus tard pour la rentrée, promis !

jeudi 18 juin 2009

nouvel élan

bon voilà, lectures et rêves me boostent pour relancer la machine, Garcia Marquez et les visions nocturnes - qu'il engendre ? - m'aident et me soutiennent...

d'abord aurait-il écrit tout cela et l'aurais-je entre les mains pour rien ? Non, non seulement il l'a ressenti, éprouvé et vécu tel qu'il le raconte dans "Vivre pour la raconter", mais ses réflexions, sentiments et certitudes doivent être utiles, sont les graines et les fruits de la création qui germent en chaque personne qui veut bien les recevoir, les nourrir, les admirer, leur donner une nouvelle vie.

"Si vous croyez pouvoir vivre sans écrire, alors n'écrivez pas" - citation que Garcia Marquez reprend de Rilke, ... combien cette sentence me plaît et renforce en moi le goût de donner à des pensées la liberté de laisser leur trace en d'autres !

ou, comme l'a écrit d'une manière beaucoup plus compliquée mais tout aussi pertinente Muriel Barbery dans "L'élégance du Hérisson" : "Quelle autre raison pourrais-je avoir d'écrire ceci (...), si l'écriture ne tenait pas elle-même de l'art du fauchage ? Lorsque les lignes deviennent leurs propres démiurges, lorsque j'assiste, tel un miraculeux insu, à la naissance sur le papier de phrases qui échappent à ma volonté et, s'inscrivant malgré moi sur la feuille, m'apprennent ce que je ne savais ni ne croyais vouloir, je jouis de cet accouchement sans douleur, de cette évidence non concertée, de suivre sans labeur ni certitude, avec le bonheur des étonnements sincères, une plume qui me guide et me porte."

Oui, décidément, un peu vexée de naître et comprendre cela après ces figures de la littérature, je m'évertue donc à soulager mon inconscient des mots qu'il produit la nuit, le jour, du moins ceux que j'arrive à attraper et coller dans un petit coin de l'endroit où je saurai retourner les chercher quand le temps sera venu.

Car voilà bien le paramètre majeur de toute réalisation artistique : le temps. Il me faut condenser, compresser et apurer toutes contingences matérielles qui peuvent surgir en travers du chemin tortueux de l'écriture pour enfin accéder aux larges avenues bien pavées de la création littéraire... de quoi la patience est-elle mère, déjà ?

bon, alors allons donc faire passer du bon côté de la barrière la contingence n° 1 - la bonne éducation de mes rejetons... et c'est promis je reviens juste après - mais je vous aurais prévenus, ce peut-être long !... Merci de votre patience !

mercredi 10 juin 2009

de retour en scène - dans mes rêves

les nuits dernières ont été passionnantes, le monde onirique s'est ouvert à nouveau et m'a émerveillée de ses contours précis, ses couleurs chatoyantes et ses scenari intrigants.

j'étais en chemin pour rejoindre une amie de son penty aux abords du village à la plage distante de quelques kilomètres, mais la route tournait et virait, la voiture que je manoeuvrais très improbablement se transformait en VTT et les paysages familiers devenaient collines et vallons aux couleurs des pays inconnus ...

mes tours de roues me menaient à une abbaye, ou était-ce un couvent, que je parcourais en tout sens, toujours en selle, au grand damne de bien des religieuses ou apparentées qui me menaçaient quand elles n'arrivaient pas à me barrer la route.

je prenais alors la liberté de rouler "hors piste", à travers pelouses et bosquets, pour rejoindre un bitume qui s'avérait rocailleux et m'aurait certainement conduite vers mon but... si mon horloge interne m'en avait laissé le temps...

c'était le petit matin, tout était encore calme dans la maison et les prés environnants mais je sentais la brièveté de ces instants de silence de début de lundi...
me vinrent alors en désordre et comme échevelées toute une flopée de pensées et idées pour l'aménagement de la pièce où je dors depuis quelques semaines et qui sera dans autant de mois la chambre de l'enfant...
des envies d'achat d'albums et de belles boîtes pour favoriser le tri de paperasses, le rangement de photos et l'harmonie de tous ces souvenirs, m'ont envahie...

je tenais enfin devant moi l'occasion de m'y mettre... mais la porte de la chambre voisine qui claque m'a rappelée amèrement aux dures réalités... et j'ai depuis remisé en un coin peu accessible de mon cerveau ces promesses de mise à l'ouvrage.

M'en reste quand même la douce volupté d'avoir effleuré le début de l'ébauche d'une tentative de grand chambardement d'archives, et ça, c'est juste doux et revigorant.

vendredi 15 mai 2009

furtif salut à Mona Lisa

un petit bonheur en passant le long de la Seine, ça m'a pris dans le bus 91, en transit de Montparnasse à la gare de Lyon pour rejoindre les montagnes de mon amoureux depuis mon tendre Breizh Izel...

et me voilà après quelques harassants quarts d'heure de recherche d'une consigne et d'un ticket bleu outremer, à pénétrer dans le saint des saints, miracle du recueillement et ébahissement une nouvelle fois naïf devant tant de nationalités qui se croisent sous la triangulation magique du Chinois vénéré par feu notre président socialiste.

le tour du château médiéval achevé, la lecture attentive des quelques textes et photos de la si passionnante période de l'occupation scrupuleusement menée, j'ai laissé le plan, ma faim de belles et antiques toiles et mon ignorance guider mes pas entre les statues et les centaines d'Américains, Allemands et autres Japonais, sous les voûtes centenaires aux milliers de détails picturaux plus impressionnants les uns que les autres.

à la demoiselle de Milo j'ai adressé un clin d'oeil compatissant, entourée qu'elle était de ces dizaines de fans qui m'ont paru plus offensants que respectueux !

à la victoire ailée un soupir de condescendance, elle qui de ses ailes aurait pu alléger l'herculéen travail des employés de l'époque lorsqu'il fallut la hisser, la haler puis la remiser loin des furieuses lubies des envahisseurs teutons...

à Mona Lisa, enfin, j'ai accordé toute l'attention qu'elle mérite, osant quelques minutes seulement lui offrir le spectacle offensant de mon arrière un peu harassé par tant d'arpentage et louvoyage entre les groupes scolaires et les amoureux internationaux, pour scruter patiemment les Noces de Cana et remarquer quelques détails qui m'avaient échappés lors d'autres visites en ce lieu.

les rescapés du naufrage de La Méduse ont aussi capté le peu d'énergie optique qui me restait avant de reprendre le chemin de la gare où m'attendait le TGV des vacances, la pâleur du corps en premier plan et la douloureuse tristesse de l'homme qui le soutient - le père pleurant son fils ? - ont achevé de rendre mon hommage à la peinture délicieux.

et voilà c'était bien.

Merci à tous les artisans qui oeuvrent pour laisser Mona Lisa et ses camarades accessibles à tout ce public.

jeudi 7 mai 2009

pourquoi les oiseaux le matin alors que ?

et voilà, merci Za, grâce à toi et quelques signes qu'il est grand temps, me revoilà au bout de mon clavier pour autre chose que de la compta ou des courriers à la c...

Ouf, j'ai eu chaud, senti le vent de l'oubli me susurrer que ça y est c'en était fini de mes rêves d'écriture, la vraie vie n'attend pas et pourquoi tu perdrais ton temps à ces broutilles de pacotilles qui ne font avancer vers nulle part que ceux qui s'y attardent ?

et bien voilà, re-ouf, j'ai replongé aux délices de former des phrases dans ma tête le soir en m'endormant, la nuit en insomniant ou le matin avant d'attaquer une journée que je pressens pas terrible... ou que j'espère géniale.

en fait ça a commencé la semaine dernière, les derniers jours d'avril m'ont fait de grands gestes silencieux : ben alors, t'as pas mis le nez sur ton blog depuis le mois dernier, toi qui t'étais promis de ne pas laisser passer trente jours sans y jeter quelques paquets de mots ?

et puis mardi après-midi quelques dizaines de minutes d'attente dans la salle idoine d'un médecin hospitalier m'ont redonné le goût de croquer les gens, en pensée puis par encre sur papier... et c'est sorti le lendemain matin alors que j'attendais mon comptable pour clôturer l'exercice 2008 - bouh quelle vilaine activité un mercredi matin, je sais !
Je peaufinerai bientôt cette esquisse d'une réunion de femmes enceintes dans un prochain post, promis.

et puis hier le clou a été enfoncé par ma copine Za, donc, qui à l'annonce de mon prochain arrêt de travail m'a dit "ah, ben tu vas pouvoir te remettre à écrire, alors ?"... il fallait que quelqu'un me le dise, voilà, merci encore car sans elle j'en serais encore à noyer mes grmmbbll dans ma tisane sans m'apercevoir que ça me grignote le cerveau de laisser tous ces mots sans cadre...

ça et mon ado qui se permet un ou deux splif le samedi soir et ne saisit pas l'intérêt de bosser un peu au bahut en semaine, tous ces concepts et ces pensées se chamaillent dans mon crâne sans utilité... c'est décidé je vais mettre de l'ordre là-dedans...

... dans deux ou trois jours parce que là quand même il me reste quelques doses de boulot et de rendez-vous à écluser avant d'être tout à fait dispo.

Bien des bises et merci de me lire, j'attends le plaisir de vous en redonner très bientôt !

mercredi 8 avril 2009

Tristesse d'adieu

le temps est gris comme notre peine,
le ciel pleure avec nous des larmes amères
mêlées des cendres que le vent emmène
pour l'éternité demeurer en mer.

la baie s'est faite grognon pour t'accueillir
elle qui avait su te donner tous les bonheurs,
on dirait bien qu'elle aussi trouve que pour partir
tu aurais pu attendre une autre heure.

pourtant samedi dernier ce n'étaient que belles lumières,
après la longue pluie le soleil nous berçait tièdement
de promesses des délices qui viendraient au couchant
nous apprendre à y croire, à la fin de l'hiver !

sous les flots miroitants, une sirène t'attendait
elle a pour t'attirer conjugué ses talents,
et cette fois malgré tous ceux que tu laisserais,
tu lui as accordé ton souffle pour longtemps.

une pensée douloureuse accentue l'amertume :
tu dois avoir maintenant retrouvé sous l'écume
Loïc, Olivier, Gilles, Paul, Mike ou Gerry
et tous les autres marins comme toi trop tôt partis.

mardi 31 mars 2009

ce n'est qu'un aurevoir...

c'est juste un petit clin d'oeil à mars qui s'achève et nous promet de bien belles journées printanières à venir, qu'il a savamment préparées dans nos jardins et sur le bord de nos fenêtres tout au long de ses interminables semaines...

Y en a des qui disent que c'est trop long, un mois de 31 jours après un de 28, bon, peut-être, moi je trouve que c'est le plus beau, d'abord... mais bon, tout le monde peut pas être né en semaine 11, aussi...

alors donc c'est un petit hommage à mon mois préféré, une invitation à réussir encore mieux celui de l'an prochain puisque cette année avec le maudit soleil de printemps j'ai réussi à passer tous les beaux jours soit vautrée dans mon canapé à essayer de respirer sans tousser, soit scotchée à mon écran pour rattraper le retard pris en ces sus-nommées séances de coma rhyno-pharyngique.

donc bienvenue à avril et ses nombreux fils, et vive le printemps, les primevères et tous les animaux qui honorent mes matins depuis qu'il fait clair à 7h...

et plein de bises et bon courage à tous ceux qui s'arrachent pour ne pas sombrer.

lundi 16 mars 2009

bon d'accord, juste un petit !

juste parce que j'ai trouvé ça bien, beau et plaisant à lire et parcourir.

et aussi parce que je voulais rajouter ce site dans ma liste de favoris... enfin vous savez, la case en bas à droite, là...

et puis parce que vous me manquiez un peu, en fait, et que mon tout petit a les oreilles encore bien trop minuscules pour écouter ce genre de prose.

Donc, merci à l'auteur, aux auteurs, de m'avoir éclairée sur ces différents aspects de la vie du Français moyen, d'hier et d'aujourd'hui. Pour celui de demain, c'est ici et cette fois c'est moi qui cause.

en vous souhaitant bonnes lectures, douces pensées et merveilleuses actions à suivre...

mardi 3 mars 2009

en fait j'ai plus envie

Bon ben voilà, ça devait arriver un jour ou l'autre, j'ai plus envie de vous écrire, ou du moins pas publiquement, sans retour, sans espoir d'être lue...

Alors voilà, j'arrête.

Merci quand même d'être venus, pas très nombreux, me dire que vous aimiez bien ce que je fais. Pour ceux que ça chagrine, ne vous tracassez pas, je continuerai, mais pour moi-même, mes proches, ou ceux qui un jour découvriront mon lancinant penchant pour l'écriture sans queue ni tête.

A un autre jour alors, vivez bien !

mercredi 25 février 2009

oups, j'ai eu un blanc !

Coucou bonsoir,

Bon, d'accord, c'est pas sérieux, pas sympa, comme vous voudrez... toutes mezexcuses mais je n'avais ni l'envie ni le temps, voilà.

en fait j'avais surtout tout un tas de belles choses à me mettre sous les yeux plutôt que d'essayer de pianoter pour vous en soumettre :
- je viens de finir Zoli de Colum McCann, j'en ai encore les larmes aux yeux,
- avant c'était "Le Portrait" de Pierre Assouline (ou comment tout comprendre de la dynastie de Rothschild sans se fâcher)
- en même temps, pour ne pas dépérir d'ennui (ou de dégoût), je me suis délecté de Milena Agus et son Mal de pierres,
- sans oublier le toujours formidable François Vallejo avec sa magnifique Madame Angeloso,
- et quoi d'autre encore ?...

euh... maintenant je suis plongée dans le 1er Rabbit de John Updike, mais comme je sens que je vais me faire happer je vous accorde quelques instants histoire de détromper les ceux qui croiraient s'être - enfin ? - débarassés de moi.

bon sinon j'étais triste de ne plus trouver ma muse Marie-Georges dans le paysage, mais je suis rassurée depuis quelques jours, j'ai vu qu'elle est reviendue, ouf. Bon elle a pris un coup de froid, ou de vieux, ou de blues, mais c'est quand même bon de la savoir guérie de son renoncement à blogger.

Aussi, je suis un peu déçue par les posts de Vincent Josse qui a bien perdu en quelques mois, je lui trouve un air de parisien qui se contemple et ça me déplaît. en plus je trouve carrément nulle cette photo de pub qu'il a mise aujourd'hui, bon d'accord ça fait du bien de voir un beau mec à poil mais pourquoi faut-il que ce soit pour vendre du parfum ? on aurait pas pu éviter ça, même si nous semblons partager le même goût pour la gente masculine, hein ?

L'autre jour j'ai re-tenté mon coup une troisième fois pour être jury du Livre Inter, des fois que cette année ils aient idée de me confier le dur labeur de lire 10 bouquins et dire ce que j'en pense en quelques semaines seulement (déjà que j'arrive pas à tenir la cadence boulot-maison--lectures-scribouilleries-blog, va falloir vous y faire, ça ne va pas s'arranger avant la St Glingin).

Mais du coup avec cette histoire de photo je vais me sentir bizarre si je reçois le coup de fil fatidique "bonjour, c'est Eva Betan, de France Inter, vous avez postulé..." hum, et on pourrait avoir les yeux bandés ou éviter de croiser le Monsieur quand on viendra à la Maison Ronde ?

bon d'accord, j'arrête, de toute façon je vais peut-être avoir mieux à faire que prendre un train pour Paris, au mois de mai, donc basta, j'arrête de me prendre le chou.

Alors donc, c'était pour vous souhaiter un bon mois de février avant qu'il se termine, et puis je crois bien que la suite sera sur mon enfant avenir, à vous de trouver !!

Bien des bises et merci encore de ne pas m'en vouloir !

jeudi 29 janvier 2009

bon d'accord, bloavez mad alors !

c'est vrai, quoi, on peut même plus laisser tout le mois de janvier passer et s'y coller tranquillement le dernier jour, pour lancer ses voeux bloguistiques ?

non parce qu'apparemment c'est même pas passé inaperçu que je faisais la silencieuse obtue du fond de mon marécage breton ?!!

pourtant j'étais assez contente de moi jusqu'à ce matin, personne ne semblait avoir remarqué que je n'y étais pour personne, même pas une petite note vite fait en passant...

c'est que je fais dans l'hyperactivité, moi madame, en ce moment j'en suis à me demander si ce n'est pas pathologique, en fait !

bon bref, je n'ai pas eu le temps, pas pris l'envie à bras le corps, parce que j'ai des soucis :
- d'argent qui n'est pas là,
- d'ado qui ne travaille pas,
- de teen-ager qui souffre des genoux parce qu'il a eu l'idée de prendre 10cm en 8 mois l'an dernier,
- de mari qui concourt pour le titre d'artisan le plus débordé de sa confrérie,
- de grand-mère quasi-centenaire qui ne demande qu'à raconter ses histoires de WW2...

...et tout ce qui va avec, autour et dedans...

pfffh, m'en parlez pas.

Sinon j'ai lu ça qui m'a fait un bien fou, même si c'est déprimant... en fait j'étais sûre que seuls les enfants savent mais maintenant je sais aussi que je ne suis pas seule à le savoir - que les enfants ...!!

enfin bon vous voyez un peu dans quel état j'erre, proche de l'Alaska par ses aspects désertiques de grande solitude morale, mais assez semblable aussi à l'asphalte de Broadway un soir de gala (pour le monde qui y passe)... enfin bref, je ne sais plus tourner mes phrases ni mettre les mots dans le bon sens donc je vais me coucher, na !

sinon, bonne année quand même !