lundi 18 juin 2012

salut à vous deux qui avez choisi de nous quitter ce week-end.

Louis, je ne te connaissais pas très bien, mais ton père oui beaucoup mieux, ta mère un peu aussi. Je comprends pas bien pourquoi t'es parti, à 14 ans et demi, mais j'imagine la douleur effroyable de tes parents et proches et je hurle en moi-même cette infâme tristesse que rien ne saura jamais consoler.
Je garde de toi, parmi les images de mes enfants, celle d'un gamin perché sur un rocher sur la petite plage du chenal, c'était l'été 2001, tu devais donc avoir 3 ans et demi... t'étais un chouette bonhomme, plein de malice dans les yeux, de la tendresse à revendre sûrement, et voilà t'es plus là.

Rom, toi je t'ai cotoyé du temps où tu faisais partie du domaine réservé des tour-du-mondistes, quand vous reveniez toi et tes acolytes avec des étoiles tropicales ou boréales plein les yeux, des chansons de gabier et le goût du rhum paille sur les lèvres...
Je viens de lire un magnifique mémo de ton co-équipier Gaël sur la Whitbread à bord de Charles Jourdan où tu n'apparais que comme cuistot, mais Eole et Neptune savent bien que tu n'as pas dû laisser ton quart à un autre pendant tout ce tour du monde en course.
Me restent donc les souvenirs de soirées échevelées sur les quais, ici An Drinded ou là-bas à St Martin...
Et là t'as fait un sacré sale coup à tes potes, enfin de ce que j'en ai appris en cette belle journée de presque fin de printemps.

C'est pas cool les gars, je me sens misérable de vous savoir partis.