Je mets sous-verre un dessin de Titouan Lamazou, en écoutant l’autrice Lola Lafon parler de son travail sur Anne Frank. Paroles sombres et profondes, analyse juste et acérée d’une histoire si noire.
En retournant le cadre, une fois le verre nettoyé et les marie-louise et autre fond bien mis en place, le détail de synchronicité de la date inscrite sur le « Tap Tap » avec celle d’aujourd’hui me fait sourire et m’invite à griffonner quelques mots.
« un livre est une trace et aussi un hommage aux morts » dit l’autrice. Là aussi, belle envolée vers mon quotidien depuis plus de trois ans. Écrire sur et pour nos disparu·es, toujours et encore.
« qu’est-ce qu’on fait de ce que les gens nous laissent ? ne leur doit-on pas une sorte de fidélité ? »
Et je vois doudou de mon fils, dix ans de présence à ses côtés, quelques lavages et beaucoup de caresses, parfois des larmes aussi, posé sur la table comme un vestige de tendresse et d’espoir, de confiance et d’oubli de la misère du monde.
Quand tu écouteras cette chanson – Stock
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